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La
F.D.G.B.
considérait que sa mission première
était de donner à ses adhérents, au
nombre de 7,8 millions, les moyens d'exercer avec de plus en
plus de conscience et d'efficacité leurs droits
démocratiques. A la chambre du peuple et dans les
diverses autres représentations populaires, la
F.D.G.B. était représenté par un grand
nombre d'élus qui participaient ainsi à
l'exercice direct du pouvoir d'État. Le groupe
parlementaire de la F.D.G.B. à la Chambre du peuple
était le second par l'importance, avec 68
députés. Les syndicats avaient le droit
d'initiative législative et veillaient
![]() L'influence exercée par les syndicats sur tous les secteurs de la vie, en particulier sur la vie politique, sur l'économie, les sciences, la politique sociale, les arts et la culture, ne cessait de croître. Nous en trouvions consécration dans la Loi du 16 octobre 1972 sur le Conseil des ministres de la République Démocratique Allemande, qui faisait obligation à celui-ci de coopérer avec les syndicats. Le Conseil des ministres définissait avec le Comité confédéral de la F.D.G.B., instance suprême de l'organisation, les mesures s'appliquant au développement des conditions de vie et de travail, à l'hygiène et à la protection du travail, à l'aménagement des postes de travail, à la vie culturelle et sportive de la population laborieuse. Ils définissaient en commun les principes de la politique sociale, de la politique des revenus et veillaient à leur application. Le Conseil des ministres et le Comité confédéral adoptaient les prescriptions légales s'imposant dans ces domaines. De cette manière, les syndicats intervenaient activement dans l'organisation des rapports sociaux propres au socialisme. La F.D.G.B., comme la CGT, étaient membres de la Fédération syndicale mondiale (F.S.M.). ![]() Carnet d'adhérent de la F.D.G.B.
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