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La F.D.G.B. considérait que sa mission première était de donner à ses adhérents, au nombre de 7,8 millions, les moyens d'exercer avec de plus en plus de conscience et d'efficacité leurs droits démocratiques. A la chambre du peuple et dans les diverses autres représentations populaires, la F.D.G.B. était représenté par un grand nombre d'élus qui participaient ainsi à l'exercice direct du pouvoir d'État. Le groupe parlementaire de la F.D.G.B. à la Chambre du peuple était le second par l'importance, avec 68 députés. Les syndicats avaient le droit d'initiative législative et veillaient Gewerklchafts-wahlen 1950au respect des droits garantis par la loi aux travailleurs. Ils intervenaient particulièrement dans la gestion et la planification économique et veillaient à ce que l'on travaille en fonction des acquis du progrès scientifique et technique. Les syndicats veillaient aussi à l'hygiène et à la protection du travail, à l'aménagement des postes de travail et à l'enrichissement des relations humaines, à la vie culturelle et sportive des travailleurs. La F.D.G.B. gérait en toute autonomie le régime de sécurité sociale des ouvriers et des employés et faisait valoir à cet égard le principe de l'autogestion par les assurés. Tous les responsables publics et tous les cadres de l'économie étaient tenus par la Constitution de coopérer étroitement avec les syndicats, dans un climat de confiance.

L'influence exercée par les syndicats sur tous les secteurs de la vie, en particulier sur la vie politique, sur l'économie, les sciences, la politique sociale, les arts et la culture, ne cessait de croître. Nous en trouvions consécration dans la Loi du 16 octobre 1972 sur le Conseil des ministres de la République Démocratique Allemande, qui faisait obligation à celui-ci de coopérer avec les syndicats. Le Conseil des ministres définissait avec le Comité confédéral de la F.D.G.B., instance suprême de l'organisation, les mesures s'appliquant au développement des conditions de vie et de travail, à l'hygiène et à la protection du travail, à l'aménagement des postes de travail, à la vie culturelle et sportive de la population laborieuse. Ils définissaient en commun les principes de la politique sociale, de la politique des revenus et veillaient à leur application. Le Conseil des ministres et le Comité confédéral adoptaient les prescriptions légales s'imposant dans ces domaines. De cette manière, les syndicats intervenaient activement dans l'organisation des rapports sociaux propres au socialisme.

La F.D.G.B., comme la CGT, étaient membres de la Fédération syndicale mondiale (F.S.M.).

Carnet d'adhérent de la F.D.G.B.

Carnet d'adhérent de la F.D.G.B.

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  La Liberté retrouvée
Créé le 01/08/1999 d'après un texte de propagande de RDA de 1974