Comme ces objectifs ne pouvaient êtres atteints qu'en régime socialiste, les adhérentes de la D.F.D. militaient activement pour la construction socialiste

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La Fédération démocratique des femmes d'Allemagne (D.F.D.) organisation unitaire des femmes, avait vu le jour le 8 mars 1947. Elle regroupait des femmes originaires de toutes les couches de la Le Dr Ruth Schwandt, chercheur à l'université Humboldt de Berlin lors d'un banquet offert le 8 mars 1967 par le Conseil d'Etat à l'occasion du 20ème anniversaire de la DFD. Elle porte l'insigne de la DFD.population et perpétuait les meilleurs traditions du mouvement des femmes allemandes. La D.F.D. était intervenue activement pour que l'égalité de la femme devienne en R.D.A. une réalité quotidienne et pour qu'un nombre croissant des femmes participent à la réalisation des tâches sociales. Elle s'était fixé pour objectif d'aider les femmes à épanouir leur personnalité, de faire respecter le bonheur de leur famille et de leurs enfants. Comme ces objectifs ne pouvaient êtres atteints qu'en régime socialiste, les adhérentes de la D.F.D. militaient activement pour la construction socialiste. La D.F.D. était représentée à la Chambre du peuple par un groupe de 35 députés, ainsi que dans les représentations populaires, où les membres intervenaient activement pour que l'on tienne compte des besoins spécifiques des femmes dans la législation. Par l'intermédiaire du Front national, la D.F.D. effectuait un travail intense dans les quartiers des villes et dans les communes. Elle cherchait surtout à aider les femmes dans l'éducation des enfants, dans la tenue du ménage, dans l'application des règles d'hygiène et l'organisation des loisirs.

Les Académies féminines, créées en 1967 connaissaient un grand succès. Elles étaient principalement vouées à l'épanouissement de la personnalité des femmes, surtout des ménagères, des femmes d'artisans, des travailleuses à domicile et des femmes travaillant à temps partiel. Elles organisaient à leur intervention des conférences et des réunions consacrées aux questions politiques fondamentales de l'édification socialiste.

Médaille or DFDLa sauvegarde de la paix était l'un des impératifs que les femmes et tout spécialement les mères avaient à cœur. C'était ce qui expliquait que la D.F.D. soutenait toutes les mesures tendant à la détente, à la sécurité et à l'entente des peuples. Depuis 1948, la D.F.D. était membre de la Fédération démocratique internationale des femmes (F.D.I.F.). Elle entretenait des relations amicales avec des organisations de femmes dans le monde entier. Les adhérentes de la D.F.D. témoignaient leur solidarité avec toutes les femmes luttant pour la liberté, l'indépendance nationale, la paix et la démocratie. La D.F.D. avait salué la décision prise par l'Assemblée générale de l'O.N.U. en décembre 1972 de faire de 1975 l'Année internationale des femmes, elle s'était engagée à appliquer les résolutions prises à ce sujet par la F.D.I.F.



L'égalité de la femme en R.D.A. *

Femme en R.D.A.L'homme et la femme ont, depuis la proclamation de la R.D.A., les mêmes droits et le même statut légal dans tous les domaines de la vie sociale, politique et privée. Les femmes perçoivent le même salaire que les hommes à travail égal. L'égalité en droits de la femme découle directement de l'humanisme socialiste. Elle était déjà proclamée dans la première constitution de la R.D.A. Le principe a été rapidement traduit dans les faits et la promotion de la femme reste l'une des grandes tâches de la société et de l'État.

Toutes les mesures de promotion de la femme reposent sur l'idée que celle-ci épanouit au mieux sa personnalité dans le travail créateur et prend pleinement conscience de soi en participant à toutes les sphères de la vie sociale. Les pouvoirs publics sont tenus par la loi de coopérer avec les organisations sociales, pour donner aux femmes la possibilité d'exercer une plus grande activité politique, sociale et culturelle, ainsi que celle de se qualifier davantage. Il existe notamment des classes spéciales dans les écoles supérieures et techniques supérieures, conçues de manière à ce que les femmes puissent facilement suivre des études. Les cadres de l'État et de l'économie sont tenus de faire croître la part des femmes occupant des postes de cadres moyens et supérieurs. Des commissions féminines ont été créées auprès des directions syndicales dans les entreprises, les services de l'État et les institutions. Elles aident les femmes à trouver une solution aux problèmes pouvant se poser dans la vie quotidienne, dans la vie professionnelle et familiale. Les directions syndicales établissent avec les responsables des entreprises des plans de promotion de la femme prévoyant des mesures précises de soutien.

Le budget de l'action sociale, orientée vers les femmes et les enfants, est très élevé. La capacité d'accueil des établissements de prise en charge - crèches et jardins d'enfants - progresse constamment. Parmi les mesures destinées à alléger la condition de la femme, mentionnons l'extension des services ménagers, les cantines scolaires, les cantines dans les entreprises et les institutions, les équipements ménagers simplifiant et supprimant une partie des travaux ménagers. La femme est aussi l'égale de l'homme dans le mariage et dans la vie familiale. Le droit de garde est assumé par les deux conjoints. Les mères célibataires ne sont en butte à aucune discrimination.

Avec les progrès de la construction socialiste, les femmes sont de plus en plus nombreuses à associer la volonté de faire respecter l'égalité à la transformation des rapports sociaux.

LA POSITION SOCIALE DE LA FEMME EN R.D.A.

 

La promotion des femmes actives et des familles

Les mères salariées et les familles bénéficient d'un encouragement particulier de la part de I'Etat. Plus de 90% Femme de RDAdes femmes de 16 à 60 ans travaillent. Une attention particulière est accordée à la formation professionnelle des femmes ; toutes les entreprises établissent un plan d'encouragement des femmes. La main-d'œuvre féminine est prédominante dans le commerce, la santé, les autres services grand public, les jardins d'enfants, les crèches et l'enseignement. Dans le secteur de la production matérielle, les femmes (40 % de la la main-d'œuvre) ont su parfaitement passer des procédés traditionnels de production aux technologies les plus avancées. Un régime strict de protection contre les licenciements pendant la grossesse a été institué en R.D.A.

Le congé de maternité est de 26 semaines entièrement payé. La prime de maternité est de 1 000 marks pour chaque naissance. Dès la naissance du premier enfant, les femmes actives peuvent prendre un congé payé jusqu'à ce que l'enfant ait un an, et jusqu'à dix-huit mois, à partir de la naissance du troisième enfant. ll s'agit d'une libération intégrale des obligations professionnelles, l'allocation est de 70 à 90 % du salaire net. Dans tous les cas, elles conservent leur emploi. Les femmes travaillant à temps plein, qui ont dans leur ménage au moins deux enfants de moins de 16 ans, travaillent 40 heures par semaine sans réduction de salaire. Dès la deuxième naissance, toutes les femmes actives touchent une allocation pour la garde d'un enfant malade.

Le congé annuel minimum pour les mères de plusieurs enfants travaillant à temps plein est de 20 à 23 jours ouvrables. Les mères effectuant un travail posté bénéficient d'un congé supplémentaire allant jusqu'à 10 jours.

Les femmes travaillant à temps plein, mariées, ayant la garde d'enfants de moins de 18 ans ou d'ayants droit nécessitant des soins et vivant dans le ménage, ont droit chaque mois à une journée payée pour effectuer les travaux ménagers.

La réalisation du droit au travail pour les femmes dépend aussi du fait que tous les enfants de trois à six ans peuvent fréquenter le jardin d'enfants et que les crèches accueillent actuellement 73 % des enfants de moins de trois ans Ces établissements sont financés par l'État. Les parents ne paient qu'une redevance modique pour les repas.

Jeunes femmes de RDAL'encouragement de la famille est un aspect social particulièrement important pour les femmes actives. Les Jeunes couples (jusqu'à 30 ans) peuvent bénéficier d'un crédit sans intérêts de 7000 marks, dont le remboursement est échelonné sur onze ans. La remise sur la somme à rembourser est de 1000 marks pour le premier enfant, de 1500 marks pour le deuxième et de 2500 marks pour le troisième enfant.

Les familles ayant à charge d'enfants gravement handicapés bénéficient d'un soutient particulier en plus de l'assistance médicale : les mères ont un horaire réduit de travail sans perte de salaire, elles ont droit à un congé supplémentaire et à une allocation financière quand elles gardent l'enfant malade.

Les familles de trois enfants ou plus ont droit par priorité à un logement suffisamment grand et confortable. Entre 1976 et 1985, près de 70000 familles nombreuses ont emménagé dans un logement neuf ou un pavillon. Les familles nombreuses bénéficient par ailleurs d'une allocation logement, de la gratuité du lavage du linge et d'un soutien financier pour l'achat de vêtements et de meubles, de séjours de vacances gratuits ou à des prix fort avantageux, de séjours de repos, de remises sur le prix de tous les spectacles, de la gratuité de la cantine scolaire et du lait distribué à l'école.

A compter du 1er mai 1987, les allocations familiales seront considérablement majorées, passant de 20 à 50 marks par mois pour le premier enfant, de 20 à 100 marks pour le deuxième et de 100 à 150 marks pour le troisième et tous les autres.

 

* Source : La RDA se présente (1974 et 1986)



La Liberté retrouvée
Créé le 01/08/1999 d'après un texte de propagande de RDA de 1974